5 bonnes raisons de visiter Djanet
Djanet est une agglomération située au sud-est de l’Algérie qui offre à ses visiteurs un séjour inoubliable. Capitale du Tassili n’Ajjer, la ville de Djanet occupe une grande importance touristique grâce à ses paysages époustouflants ainsi que par ses attractions.
Voici 5 bonnes raisons de visiter Djanet.
Assister à la Sebiba
La Sebiba est la plus importante célébration des Touareg du Tassili n’Ajjer.
Cette cérémonie tribale typique a lieu chaque année depuis plus de 3 millénaires dans l’oasis de Djanet. Sa date est liée au calendrier lunaire musulman. Elle est célébrée chaque année à l’Achoura, le dixième jour du premier mois du calendrier, d’où le mot Sebiba qui signifie 10ème jour.
La Sebiba prend ses racines dans une histoire très ancienne et puiserait son origine sur la victoire de Moïse sur Pharaon et ses troupes le jour de l’Achoura..
À cette époque, la tradition rapporte que deux tribus du Tassili n’Ajjer, les Oraren et les Tra’orfitt, menaient une guerre depuis de longues années. Ce n’est qu’en apprenant la victoire de Moïse qu’ils décidèrent de mettre fin à leurs conflits et scellèrent un pacte de paix.
Les populations Touareg du Tassili n’Ajjer et ses pays voisins se réunissent depuis cette date pour la célébration de la Sebiba. Les deux communautés perpétuent la tradition en simulant une guerre sur le lieu historique du combat.
Inscrite sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO en 2014, la Sebiba représente une véritable rencontre de la culture Touareg. Le festival permet la transmission du patrimoine Touareg, de promouvoir la culture auprès des touristes et de mobiliser les savoir-faire grâce aux artisans qui fabriquent les tenues, bijoux, instruments et épées.
Découvrir les ksour
À Djanet, le voyageur découvrira de nombreux Ksour (ksar au singulier), anciens villages fortifiés que l’on rencontre dans les pays du Maghreb. Ces lieux fortifiés permettaient de préserver les populations des débordements de l’oued et des attaques par les tribus des pays voisins.
Djanet compte trois ksour, ksar Zelouaz au nord, ksar Adjahil au sud et ksar El Mihan, qui se situe entre les deux et qui est le plus ancien de la région.
Se promener dans une oasis verdoyante
Traversée par l’oued Idjeriou (signifiant la mer) qui permet d’alimenter la palmeraie, la wilaya de Djanet recèle une richesse de plus de 70 000 palmiers, dont la majorité sont productifs. Avec une superficie de plus de 500 hectares, la palmeraie de Djanet appelée Aajers est classée parmi l’une des plus productrices de la région.
Ces dernières années, Djanet a connu un essor spectaculaire en matière d’agriculture. Grâce à son oasis qui est relativement riche en eau et à faible teneur en sel, une importante culture maraîchère s’est développée. En traversant les cultures, le voyageur profitera de toute cette abondance pour se promener dans un cadre verdoyant et agréable. On peut apercevoir des plantations de pommes de terre, de betteraves, d’olives, de tomates, de courgettes, d’aubergines, de concombres et bien d’autres fruits et légumes nécessaires à l’économie locale mais pas que. En effet, Djanet a d’ores et déjà mis le cap sur l’exportation de ses produits dans toute l’Afrique.
Se perdre dans le souk
En visitant Djanet, il est impensable de ne pas visiter les souks, véritable trésor. Les souks se trouvent dans le marché central de Djanet, le cœur historique de la ville. Le voyageur y verra toutes sortes d’articles : babouches, tapis, vêtements, épices, noix, poteries, services à thé… toutes sortes d’objets artisanaux y compris les bijoux Touareg, réalisés par les forgerons sur place et toute la journée.
Partir à l’aventure
Djanet est dotée d’une inestimable richesse archéologique et de paysages époustouflants. Le désert se trouve à quelques minutes seulement de la ville. Le parc culturel du Tassili n’Ajjer est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO et ce pour plusieurs raisons : paysages magnifiques, très intéressant d’un point de vue géologique, richesse en faune et flore, lieu chargé d’histoire dont l’existence remonte jusqu’au néolithique, nombreuses peintures et gravures rupestres etc.
